Mostrar mensagens com a etiqueta Banda Sonora (BS). Mostrar todas as mensagens
Mostrar mensagens com a etiqueta Banda Sonora (BS). Mostrar todas as mensagens

18.10.07

BS #11

O seu mentor foi Georges Brassens. Foi poeta, pintor-desenhador, cantor de cabaret. Tornou-se um músico fantástico. mais um que Portugal não importou em vida: Claude Nougaro (1929-2004)(aproveitem para ver no site a «ficção musical»).

CINEMA


TOULOUSE


TU VERRAS


ARMSTRONG

12.10.07

BS #10

Ele tem mais de 90 anos. Conheci-o quando vivia em França. De si próprio diz que inventou a Bossa Nova, porque influenciou João Gilberto, Jobim, Vinicius, de quem se tornou amigo nas suas andanças pelo Brasil há muitas décadas atrás. Ele era um francês da Guiana, trazia consigo essa mistura de influências, um dom para o jazz, uma forma de cantar baixinho, de quem parece que conversa, letras simples. Ri-se muito. As gargalhadas são sonoras, abertas, nada parecidas com as melodias que sussurra, que arrasta de forma tão sensual. Gosto dele. Por cá, poucos o conhecem. A língua francesa arrepia público. É pena. A língua francesa é como as longas caminhadas pelo meio de áleas. Já não se usam, o presente elegeu o jogging. Pena que se abandonem bons velhos hábitos sem pensar. A avidez pela novidade elimina demasiadas coisas saborosas. Henri Salvador é saboroso. muito saboroso. O seu canto é estranho familiar. Isso devia chegar.
Chambre Avec Vue, Perfomances (que inclui
Jardin d'Hiver), Ma chère est Tendre, Révérences são os últimos álbuns. Álbuns de 2000, 2002, 2003 e 2006. Henri tem quase cem anos. Jacqueline Garabedian esteve a seu lado durante vinte e seis anos. Henri ri e chora muito também. Quando o ouvimos cantar Avec le Temps (de Léo Ferré) pensamos na morte de Jacqueline e em todas as "nossas" mortes. Petit Fleur/Bonjour Sourire é assim uma coisa quase coquette, não é o Henri Salvador que ouço normalmente. Mas (também) faz parte da sua longa história.



HENRI SALVADOR


Si les fleurs
Qui bordent les chemins
Se fanaient toutes demain
Je garderais au cœur

Celle qui
S'allumait dans tes yeux
Lorsque je t'aimais tant
Au pays merveilleux
De nos seize printemps
Petite fleur d'amour
Tu fleuriras toujours
Pour moi

Quand la vie
Par moment me trahit
Tu restes mon bonheur
Petite fleur

Sur mes vingt ans
Je m'arrête un moment
Pour respirer
Ce parfum que j'ai tant aimé

Dans mon cœur
Tu fleuriras toujours
Au grand jardin d'amour
Petite fleur...

Dans mon cœur
Tu fleuriras toujours
Au grand jardin d'amour
Petite fleur...

[Foto: Henri Salvador et Annie Cordy em Bonjour Sourire de Claude Sautet, 1955]

6.10.07

BS #9

Boris Vian tinha apenas trinta e nove anos quando morreu (1920-1959) mas teve tempo para ser, em simultâneo, engenheiro, inventor, músico e crítico de jazz, poeta, romancista, cenarista, tradutor, cronista, actor e intérprete das suas próprias canções. Receios?

"- E se, à ida, nos enganamos no caminho?
- Que mal faz? À vinda também o senhor se perde, e pronto."

in Boris Vian, O Outono em Pequim
Dom Quixote, 1989, pp. 65



LA JAVA DES BOMBES ATOMIQUES

Letra: Boris Vian. Música: Alain Goraguer 1955

Mon oncle un fameux bricoleur
Faisait en amateur
Des bombes atomiques
Sans avoir jamais rien appris
C'était un vrai génie
Question travaux pratiques
Il s'enfermait tout' la journée
Au fond d'son atelier
Pour fair' des expériences
Et le soir il rentrait chez nous
Et nous mettait en trans'
En nous racontant tout

Pour fabriquer une bombe " A "
Mes enfants croyez-moi
C'est vraiment de la tarte
La question du détonateur
S'résout en un quart d'heur'
C'est de cell's qu'on écarte
En c'qui concerne la bombe " H "
C'est pas beaucoup plus vach'
Mais un' chos' me tourmente
C'est qu'cell's de ma fabrication
N'ont qu'un rayon d'action
De trois mètres cinquante
Y a quéqu'chos' qui cloch' là-d'dans
J'y retourne immédiat'ment

Il a bossé pendant des jours
Tâchant avec amour
D'améliorer l'modèle
Quand il déjeunait avec nous
Il avalait d'un coup
Sa soupe au vermicelle
On voyait à son air féroce
Qu'il tombait sur un os
Mais on n'osait rien dire
Et pis un soir pendant l'repas
V'là tonton qui soupir'
Et qui s'écrie comm' ça

A mesur' que je deviens vieux
Je m'en aperçois mieux
J'ai le cerveau qui flanche
Soyons sérieux disons le mot
C'est même plus un cerveau
C'est comm' de la sauce blanche
Voilà des mois et des années
Que j'essaye d'augmenter
La portée de ma bombe
Et je n'me suis pas rendu compt'
Que la seul' chos' qui compt'
C'est l'endroit où s'qu'ell' tombe
Y a quéqu'chose qui cloch' là-d'dans,
J'y retourne immédiat'ment

Sachant proche le résultat
Tous les grands chefs d'Etat
Lui ont rendu visite
Il les reçut et s'excusa
De ce que sa cagna
Etait aussi petite
Mais sitôt qu'ils sont tous entrés
Il les a enfermés
En disant soyez sages
Et, quand la bombe a explosé
De tous ces personnages
Il n'en est rien resté

Tonton devant ce résultat
Ne se dégonfla pas
Et joua les andouilles
Au Tribunal on l'a traîné
Et devant les jurés
Le voilà qui bafouille
Messieurs c'est un hasard affreux
Mais je jur' devant Dieu
En mon âme et conscience
Qu'en détruisant tous ces tordus
Je suis bien convaincu
D'avoir servi la France
On était dans l'embarras
Alors on l'condamna
Et puis on l'amnistia
Et l'pays reconnaissant
L'élu immédiat'ment
Chef du gouvernement



JE BOIS

Letra: Boris Vian. Música: Alain Goraguer 1955

Je bois
Systématiquement
Pour oublier les amis de ma femme
Je bois
Systématiquement
Pour oublier tous mes emmerdements

Je bois
N'importe quel jaja
Pourvu qu'il fasse ses douze degrés cinque
Je bois
La pire des vinasses
C'est dégueulasse, mais ça fait passer l'temps

La vie est-elle tell'ment marrante
La vie est-elle tell'ment vivante
Je pose ces deux questions
La vie vaut-elle d'être vécue
L'amour vaut-il qu'on soit cocu
Je pose ces deux questions
Auxquelles personne ne répond... et

Je bois
Systématiquement
Pour oublier le prochain jour du terme
Je bois
Systématiquement
Pour oublier que je n'ai plus vingt ans

Je bois
Dès que j'ai des loisirs
Pour être saoul, pour ne plus voir ma gueule
Je bois
Sans y prendre plaisir
Pour pas me dire qu'il faudrait en finir...

Boris Vian, Le Déserteur


Le Déserteur é uma das canções mais célebres contra a guerra. Uma canção antimilitarista mas não "pacifista": os versos finais originais cantavam «Prévenez vos gendarmes, que je serai en arme et que je sais tirer». A canção nasce num contexto particular em França: a guerra da Indochina tinha terminado há pouco tempo e a guerra da Algéria começava.
O manuscrito da canção data de 15 de Fevereiro de 1954. Marcel Mouloudji foi o seu primeiro intérprete - numa emissão da Europe 1 (rádio) a 4 de Março de 1954 (com o último verso já modificado e com as referências ao «Président» substituídas por vagos "Messieurs»). Foi um escândalo.

Em Janeiro de 1955, Paul Faber, conselheiro municipal da cidade de Paris, reclama a censura da canção e consegue que Le Déserteur não volte a ser transmitido na Rádio. Boris Vian reage com ironia: declara que a sua canção é "nullement antimilitariste, mais, je le reconnais, violemment pro-civile". Envia uma
carta aberta a Paul Faber em que, entre outras coisas, reflecte sobre a expressão "Ancien combattant". Ainda hoje, este estatuto tem um peso considerável na sociedade francesa (o meu sogro, um "ancien combattant" obrigado a participar na guerra da Argélia, recebe, como tantos outros, bombons do Maire de Paris pelo Natal !). Segundo Boris Vian, os antigos combatentes não deveriam vangloriar-se de ter feito a guerra, mas antes lamentar a sua participação - "un ancien combattant est mieux placé que quiconque pour haïr la guerre". Boris Vian declarou ainda que a maioria dos verdadeiros desertores eram "anciens combattants" que não tiveram força para ir até ao fim do combate. "Et qui leur jettera la pierre ? Non. si ma chanson peut déplaire, ce n'est pas à un ancien combattant, cher monsieur Faber."

Censurada ou boicotada pela Rádio e pelas editoras, Le Déserteur caiu quase no esquecimento; Boris Vian morre em 1959; Marcel Mouloudji é banido da chanson française e condenado a uma espécie de exílio artístico que dura dez anos.

Será apenas em 1966, com a vaga de canções de protestos que se seguiram à revolta na universidade Berkeley contra a guerra no Vietname, que Le Déserteur é redescoberto por Peter, Paul and Mary (com o título The Pacifist), que a cantam em francês com uma curta introdução em inglês. Le Déserteur transforma-se no símbolo do movimento e dá a volta ao mundo.

Desde então, têm sido vários os intérpretes da canção. Serge Reggiani, Joan Baez - apenas para falar dos meus preferidos - cantaram Le Déserteur. Por cá, foi José Mário Branco que a cantou, entre 1966 e 1974, numa versão traduzida para a língua portuguesa.






Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais déserter

Depuis que je suis né
J'ai vu mourir mon père
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
On m'a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J'irai sur les chemins

Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
Refusez d'obéir
Refusez de la faire
N'allez pas à la guerre
Refusez de partir
S'il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer


Letra de Boris Vian - Música de Boris Vian e Harold Berg - 1954

[Download do mp3 aqui]

1.10.07

BS #8 ANGÉLIQUE KIDJO

Deixa lá recomeçar a série Banda Sonora. Mais uma mulher, africana, nascida no Benim, Angélique Kidjo. ou como a cultura popular pode desafiar a autoridade e o status quo.
e estabelecer parentescos entre nações.

CONGOLEO


TUMBA


VOODOO CHILD (de JIMI HENDRIX)


Com Henri Salvador, ela canta LE MONDE COMME UN BÉBÉ no álbum Oyaya! Mas fiquei orfã de mp3. Deixo-vos JARDIN D'HIVER de HENRI SALVADOR, para imaginarem a fusão das duas vozes. Sabe a pouco, eu sei, sabe a tanto.



[Arquivo BS do D&C: 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, e continuem a ouvir o Banda Sonora no RCP]

26.6.07

BS #7 Lady sings the blues

Quando nasceu, a 7 de Abril de 1915, a mãe de Eleanor Fagan Gough tinha apenas 13 anos. O pai tinha quinze e abandonou-as pouco tempo depois, seguindo viagem com uma banda de jazz. Eleanor comeu o pão que o diabo amassou. Começou a cantar para sobreviver, num bar de Harlem. Tinha quinze anos. Actuou em várias casas até John Hammond reparar nela, e foi através deste músico-produtor-crítico musical que ela gravou seu primeiro disco (1933): na companhia do rei do swing, o clarinetista Benny Goodman. Era o real início de sua carreira. Atingiu a celebridade, apresentando-se com as orquestras de Duke Ellington, Teddy Wilson, Count Basie e Artie Shaw, e ao lado de Louis Armstrong.
Eu descobria-a aos dezoito anos. E esta voz triste, que às vezes parece arrastar o corpo, outras vezes chamar-nos para o amor, que nos dá vontade de dançar ou de beijar, ainda me surpreende. Está viva. Não podem ter passado já (quase) cinquenta anos desde a sua morte! Reconhecemo-nos ainda, tanto, nos seus versos e no modo como os canta...

BILLIE HOLIDAY



EMBRACEABLE YOU (Gershwin/Gershwin)



CHEEK TO CHEEK (Irving Berlin)



THE VERY THOUGHT OF YOU (Ray Noble)



MY MAN (Charles/Pollack/Williametz/Yvain)


Fotos de William P. Gottlieb, The Golden Age of Jazz

19.6.07

BS #6 Summertime


Porgy lived in the Golden Age. Not the Golden Age of a remote and legendary past; nor yet the chimerical era treasured by every man past middle life, that never existed except in the heart of youth; but an age when men, not yet old, were boys in an ancient, beautiful city that time had forgotten before it destroyed.

Summertime é o nome de uma ária composta por George Gershwin para a ópera Porgy and Bess. A personagem Clara canta-a no Acto I e II, Bess canta-a no Acto III. A letra da canção foi escrita por Ira Gershwin e DuBose Heyward. Heyward é o autor do romance, Porgy, e da peça com o mesmo nome, que escreveu em parceria com a mulher, Dorothy Heyward. A peça estreou na Broadway, no Guild Theatre, em Outubro de 1927 (e teve 367 exibições). A ópera de Gershwin, uma nova adaptação do drama passado na Catfish Row, foi criada em 1935.

Muitas vozes interpretaram divinalmente esta canção. The Summertime Connection inclui mais de
4000 versões. Escolhi a versão de SARAH VAUGHAN.





Mas também podia ter escolhido ELLA FITZGERALD e LOUIS ARMSTRONG:




Summertime,
And the livin' is easy
Fish are jumpin'
And the cotton is high

Your daddy's rich
And your mamma's good lookin'
So hush little baby
Don't you cry

One of these mornings
You're going to rise up singing
Then you'll spread your wings
And you'll take to the sky

But till that morning
There's a'nothing can harm you
With daddy and mamma standing by

Summertime,
And the livin' is easy
Fish are jumpin'
And the cotton is high

Your daddy's rich
And your mamma's good lookin'
So hush little baby
Don't you cry



Fotos de William P. Gottlieb, The Golden Age of Jazz

16.6.07

BS #5 Bocochê

Elis Regina no Fino da Bossa ao vivo (gravações dos anos 65, 66 e 67)
- Download dos 3 álbuns aqui.


A TV Record, interessada em catalizar toda a movimentação à volta da música popular brasileira, resolveu fazer um programa, O Fino da Bossa, convidando Elis Regina e Jair para apresentadores. Gravavam ao vivo, nos dois teatros da TV Record, o Consolação e o Record Centro. Com a sua política de convidar novos e antigos, O Fino da Bossa mostrou a obra e, pela primeira vez, o rosto, da constelação de astros que estava à frente da música brasileira. Elis, então em início de carreira, apenas com 20 anos, mostrou que também podia comandar um show de televisão daquela envergadura. O programa de estreia foi gravado a 17 de Maio de 1965 e pode ser escutado no volume 1.

Para todos, havia já o pressentimento de que algo histórico estava a acontecer. Zuza Homem de Melo, responsável pela sonoplastia dos programas, fala da febre de compôr que se vivia na época, "instigada ainda pelas reinvindicações da classe artística, consequência da situação política vivida pelo Brasil pós 64". O tema do genérico era um trecho instrumental de
Terra de Ninguém: "Quem trabalha é que tem/Direito de Viver/Pois a terra é de ninguém".

Surgiam novas músicas semanalmente. O Canto de Ossanha, de Vinicius de Moraes, foi terminado num ensaio. Elis cantava, escolhia o que cantar, e tornava-se assim a porta-voz da classe musical brasileira.

A canção
BOCOCHÊ (Baden Powell - Vinicius de Moraes), da minha banda sonora, pertence ao volume 2 estas gravações originais No Fino Da Bossa.

Menina bonita pra onde "quo´cê" vai
Menina bonita pra onde "quo´cê" vai
Vou procurar o meu lindo amor
No fundo do mar
Vou procurar o meu lindo amor
No fundo do mar

É onda que vai
É onda que vem
É vida que vai
Não volta ninguém

Foi e nunca mais voltou
Nunca mais! Nunca mais!
Triste, triste me deixou

(Nhem, nhem, nhem)
É onda que vai
É onda que vem
(Nhem, nhem, nhem)
É vida que vai
Não volta ninguém
Menina bonita não vá para o mar
Menina bonita não vá para o mar
Vou me casar com meu lindo amor
No fundo do mar
Vou me casar com meu lindo amor
No fundo do mar

(Nhem, nhem, nhem)
É onda que vai
É onda que vem
(Nhem, nhem, nhem)
É a vida que vai
Não volta ninguém
Menina bonita que foi para o mar
Menina bonita que foi para o mar
Dorme, meu bem
Que você também é Iemanjá
Dorme, meu bem
Que você também é Iemanjá
Dorme, meu bem
Que você também é Iemanjá
Dorme, meu bem
Que você também é Iemanjá




Bónus:

ÁGUAS DE MARÇO (ELIS E TOM JOBIM)

PENTE QUE PENTEIA

15.6.07

Elis

Foi por acaso, mas acontece que ela anda por cá, vestida de Lady Macbeth: Marília Gabriela, actriz, cantora, e uma entrevistadora famosíssima no Brasil. Neste vídeo, ela conversa com Elis Regina. Era a estreia do Tv Mulher. Ano:1980. (1ª e 2ª Parte). Menos de dois anos depois, Elis, a Pimentinha, deixaria este mundo. Tinha 36 anos. Faz já 25 anos. Mas esta entrevista ainda me faz chorar. Elis continua a ser uma das minhas divas maiores. E ouçam, espreitem a mulher, que não é sabiá.





A casa da Elis Minha casa
A morte de Elis Regina

12.6.07

BS #4 Nhlonge Yamina

MARIA JOÃO e MÁRIO LAGINHA



Na rádio tocou Saudosa Maloca (de Adoniran Barbosa), tema que esta dupla incluiu no álbum Danças. Hesitei com Nhlonge Yamina (do álbum Cor). Ambas têm pele com dança lá dentro.

A minha pele tem dança lá dentro
Um, dois, 500, 7 milhões de poros
abertos para o ar, num mar de movimentos.

É independente da minha vontade
mas depende dos meus caprichos.
Vive sem pintura, gosta mais
de estar nua que vestida.

A minha pele é fruta e legumes,
carne e peixe.
Toda ela se arrepia de prazer,
se contrai dolorida, mergulha na água,
enxuga-se ao sol.

Protege-me dos desgostos e
aconchega-me, esconde os meus segredos,
brilha muito,
confunde-se com as árvores.

A minha pele é mais macia
entre as pernas e é perfumada.
A minha pele é cor de chocolate
com pingos de sol.

6.6.07

BS #3 Jacinto Chiclana

aqui falei deste álbum


"Toda lectura implica una colaboración y casi una complicidad. En el Fausto, debemos admitir que un gaucho pueda seguir el argumento de una ópera cantada en un idioma que no conoce; en el Martín Fierro, un vaivén de bravatas y de quejumbres, justificadas por el propósito político de la obra, pero del todo ajenas a la índole sufrida de tos paisanos y a los precavidos modales del payador.
En el modesto caso de mis milongas, el lector debe suplir la música. ausente por la imagen de un hombre que canturrea, en el umbral de su zaguán o en un almacén, acompañándose con la guitarra. La mano se demora en las cuerdas y las palabras cuen­tan menos que los acordes.
He querido eludir la sensiblería del inconsolable “tango-canción” y el manejo sistemático del lunfardo, que infunde un aire artificioso a las sencillas coplas.
Que yo sepa, ninguna otra aclaración requieren estos versos."

in Para las seis cuerdas (Prólogo), Jorge Luis Borges, 1965


Señores, a Milonga de Jacinto Chiclana
pela voz de Jorge Luis Borges (clicar em "escuchar el poema")



Bónus:

- Borges por él mismo

- Homenagem de Astor Piazzolla a outro poeta argentino

A Evaristo Carriego

5.6.07

BS#2 Gracias a la vida

"Puestos en una competencia por el título de "chileno universal", sólo Pablo Neruda y Salvador Allende llegarían cerca de Violeta Parra. Aunque nunca ganó un premio Nobel ni lideró conscientemente una fuerza social, la compositora de "Gracias a la vida" logró ubicar su arte en los más lejanos puntos del globo, y desde su muerte, en 1967, su legado musical no ha hecho más que expandirse.
(...)
Su influencia fue vital para el nacimiento del más importante movimiento de la música popular de nuestro país, la Nueva Canción Chilena, pero también los jóvenes rockeros reconocen la profundidad de su música, llena de inequívoca crítica social. Al menos dos de sus hermanos, Nicanor (poeta) y Roberto (cantor popular), son igualmente responsables de hitos de la cultura chilena del siglo XX; y dos de sus hijos, Isabel y Ángel, se convirtieron en importantes cantautores. Autora, también, de valoradas arpilleras, esculturas y pinturas al óleo, Violeta Parra creía que "cualquiera puede hacer canciones. Cualquiera puede ser artista y expresarse del modo que más le acomode". Su desarrollo artístico fue el de una autodidacta, que nunca aprendió a escribir música ni contó con agentes para promocionar su trabajo.

Arbol de la Vida - Tapeçaria de Violeta Parra
e título de um álbum inspirado de Lila Downs


Dueña de una personalidad fuerte, poco amiga de las concesiones, Violeta supo desde temprano que la suya era una misión cultural que sólo se valoraría con el tiempo. Pese a ello, su intensidad emocional la hizo vivir muy profundamente las decepciones con las que la fue sorprendiendo la vida, sobre todo en aquellos dos ámbitos que más le importaban: su obra y el amor de pareja. Precisamente la mezcla de ingratitud pública y una gran decepción amorosa la sumieron en la depresión que explica su decisión por poner término a su vida, a los 49 años de edad." [in musicapopular .cl]


VIOLETA PARRA canta Gracias a la vida - Álbum
Las Últimas Composiciones (1966)




As canções de Violeta Parra têm sido/continuam a ser reinterpretadas. Ela simboliza o início de um movimento que teve uma expressão continental. Foi no Chile, em 1969, com o Primer Festival de la Nueva Canción Chilena, que este movimento musical e político foi definitivamente baptizado e consagrado. La nueva Canción faz parte da história da América Latina e confundiu-se com el camino de su pueblo, transformando-se num factor de agitacão; reconhecendo a tradição das lutas patrióticas; em alguns casos criticando e denunciando, celebrando as conquistas populares, comprometendo-se politicamente.

Em Gracias a la vida, a natureza, o universo, o corpo humano, o amor, fundem-se num solo canto:

"Y el canto de ustedes que es mi propio canto
Y el canto de todos que es mi propio canto"


Leyendo El Peneca (1965)
Pintura de Violeta Parra

Para além da argentina Mercedes Sosa, dos chilenos
Inti-Illimani (quem teve o privilégio de os ouvir, num dia de chuva, na Expo 98?), de Tita Parra (neta de Violeta), de Elis Regina (que ajudou a imortalizar Gracias a la vida e Volver a los 17), de todos os representantes desta nueva Canción, também a americana Joan Baez (num álbum de 1974, assumidamente contra o regime de Pinochet), ou Plácido Domingo (assumidamente com alma latina), fazem parte do imenso rol de artistas que cantaram os poemas e composições de Violeta Parra.

GRACIAS A LA VIDA, interpretado por MERCEDES SOSA


Gracias a la vida,
que me ha dado tanto;
me dio dos luceros
que cuando los abro
perfecto distingo
lo negro del blanco,
y en el alto cielo
su fondo estrellado,
y en las multitudes
al hombre que yo amo.

Gracias a la vida,
que me ha dado tanto;
me ha dado el oído
que en todo su ancho
graba, noche y día,
grillos y canarios,
martillos, turbinas,
ladridos, chubascos.
y la voz tan tierna
de mi bienamado.

Gracias a la vida,
que me ha dado tanto;
me ha dado el sonido
y el abecedario.
Con él, las palabras
que pienso y declaro:
"madre", "amigo", "hermano",
y "luz", alumbrando
la ruta del alma
del que estoy amando.

Gracias a la vida,
que me ha dado tanto;
me ha dado la marcha
de mis pies cansados.
Con ellos anduve
ciudades y charcos,
playas y desiertos,
montañas y llanos,
y la casa tuya,
tu calle y tu patio.

Gracias a la vida,
que me ha dado tanto;
me dio el corazón,
que agita su marco
cuando miro el fruto
del cerebro humano,
cuando miro al bueno
tan lejos del malo,
cuando miro el fondo
te tus ojos claros.

Gracias a la vida,
que me ha dado tanto;
me ha dado la risa
y me ha dado el llanto.
Así yo distingo
dicha de quebranto,
los dos materiales
que forman mi canto;
y el canto de ustedes,
que es el mismo canto;
y el canto de todos,
que es mi propio canto.

Gracias a la vida,
que me ha dado tanto.



Bónus:

TODO CAMBIA, de Julio Numhauserm, interpretado por MERCEDES SOSA



VOLVIER A LOS 17, de Violeta Parra, interpretado por JUAN MANUEL SERRAT


Estádio Municipal do Chile 1990. Juan M Serrat explica a escolha desta canção. Por "Ela", Violeta Parra. Pelo título, assumindo aqui os 17 anos um outro significado: o tempo de duração da ditadura de Augusto Pinochet. Na assistência está Patricio Aylwin Azócar, o presidente eleito democraticamente em 1989.


P.S.: Para o Banda Sonora, Gracias a la vida, na voz de Mercedes Sosa, foi a minha escolha. Uma canção para representar um imenso universo de gentes, sonoridades e sentidos profundos.

Violeta

"Viola Piadosa. Tu dolor es un círculo infinito que no comienza no termina nunca pero tu te sobrepones a todo. Viola Admirable.
Y vivió para crear-cantar-mostrar la música de un continente que ardía. Y siendo primavera, no conoció la primavera popular, y tampoco el invierno de fusiles y muertes... Un día de febrero de 1967 decidió matar los padeceres, decidió volar y se marchó. Qué manera de caer hacia arriba -dijo Nicanor-. Y de ser sempiterna esta mujer. De cielo en cielo corre o nada o canta. La Violeta terrestre: la que fue, sigue siendo. Pero esta mujer sola en su ascensión no sube solitaria: la acompaña la luz del toronjil, del oro ensortijado de la cebolla frita, la acompañan los pájaros mejores. La acompaña Chillán en movimiento.
Y Violeta se fue, dando "Gracias a la vida, que me ha dado tanto, me dio el corazón, que agita su marcha, cuando miro el fruto, del cerebro humano, cuando miro al bueno, tan lejos del malo, cuando miro el fondo, de tus ojos claros"... Se fue con la vida en el corazón, con el amor perdido en la memoria, con el fuego en la piel, con la música en el aire, con el aire... se fue como vino... alegre y triste, añorando la mañana...
Violeta Parra. Nace en San Carlos, provincia de Ñuble, 400 kilómetros al sur de Santiago. Su madre, abandonada por su esposo, la cría junto a diez hermanos. Su infancia transcurre en el campo. A los 9 años se inicia en la guitarra y el canto. A los doce escribe sus primeros versos y canciones. Empieza su vida artística cantando en circos y bares, hasta que en 1953 presenta un recital con gran éxito en la casa de Pablo Neruda. Radio Chilena se hace eco y decide transmitir sus canciones. Así pasa a ser conocida en todo el país y a realizar giras por distintas provincias. En 1955 participa en el Festival de la Juventud, en Polonia. Ese mismo año graba su primer disco para Chants du Monde, del Museo del Hombre.
Es una de la primeras cantantes chilenas que busca las raíces del folclore de su país. Además logra proyectarse como una de la figuras más representativas del movimiento latinoamericano que utiliza el canto y el arte en general, como un instrumento de la lucha social.
Su vida la pasa yendo y viniendo entre Santiago y Europa. En Chile funda el Museo de Artes Populares de Concepción, en el que trabaja en la música, la tapicería y la pintura. En Europa, expone su obra en 1964, en el museo de Louvre, en París, con gran repercusión. En 1965 funda en Santiago el Centro de Cultura y Folclore "La Violeta", lugar de creatividad para los integrantes de la nueva canción chilena y latinoamericana. Un centro de arte popular que juntó a cantantes y poetas como Víctor Jara, Paco Ibañez, Soledad Bravo, Mercedes Sosa, Pablo Neruda y Atahualpa Yupanqui, entre otros.Cantando a las cosas cotidianas, al dolor, a la vida, al amor, Violeta Parra camina su vida. Innumerables canciones suyas recorren la geografía del mundo en distintos idiomas. "La carta", "Gracias a la vida", "Santiago penando estás", "Ausencia" y "Casamiento de negros", son solo algunas. Dicen aquellos que la conocieron, que vivió padeciendo "mal de amores", gozando-vibrando-sufriendo cada relación de pareja. Se suicidó, en la Carpa de la Reina, periferia de Santiago, un día de soledades y tristezas, el 5 de febrero de 1967."

in Kintto Lukas, Mujeres del siglo XX, Ediciones Abya Yala, 1997

4.6.07

Misa Criolla

Ariel Ramirez, o autor de Alfonsina y el mar, também compôs esta mui célebre Misa Criolla.





Entrevista e Concerto com José Carreras. Tóquio, Março 2006.
Autoria e condução da orquestra: Ariel Ramirez


Outros sons no Music Hall (link)


2.6.07

BS #1 Alfonsina y el mar


Sábado, 22 de Outubro de 1938. Uma mulher de 46 anos deambula por Buenos Aires. Ao passar pela estação de combóios, pára. Compra um bilhete para Mar del Plata. Solo ida. Instala-se numa residencial modesta. Ninguém sabe como terá passado o tempo, se as horas se agitaram, invadidas por memórias longínquas, cansaços idosos, entrecortadas por imagens de ontem, raivas frescas, ou se passaram lentamente, sem descrença do belo na vida, revelando apenas, de forma fatal, a fragilidade do repouso, a certeza da cura que não vem para forças que se esgotam em movimentos mínimos. Uma parte do tempo passou-o a escrever o poema "Voy a dormir":Voy a dormir, nodriza mía, acuéstame.
Ponme una lámpara a la cabecera;
una constelación; la que te guste;
todas son buenas; bájala un poquito.


E depois, o gesto. Vai ao correio e envia o poema para o jornal La Nación. Na segunda-feira as horas continuaram a passar. Redige uma carta ao filho Alejandro, então com 26 anos. De madrugada dirige-se ao mar. Atira-se de uma falésia ou, como diz o mito, mais poético, entra lentamente no mar até ficar completamente submersa.

Algumas horas mais tarde, dois jovens operários que passeavam pela praia La Perla, encontraram o seu corpo. Era
ALFONSINA STORNI, imigrante da Suiça italiana que se tornaria uma das mais importantes poetisas da Argentina e del mundo.

Em 1969,
Ariel Ramirez e Félix Luna, a dupla que criou uma das obras litúrgicas mais importantes do folclore argentino, Misa Criolla (1964), lança o álbum Mujeres Argentinas, em que se inclui o tema Alfonsina y el mar, uma homenagem a Alfonsina Storni. O sucesso foi imediato.Mercedes Sosa foi a voz de Mujeres Argentinas!


Depois de Mercedes, dezenas de intérpretes, de diferentes países, de vários géneros musicais, integraram Alfonsina y el mar no seu repertório. Foi o caso de Violeta Parra, Alfredo Kraus (belíssimo!), Gianni Lamagna, Simone, Maria Rita (aqui com Mercedes Sosa), Nana Mouskouri, Maurane, Paloma San Basilio, José Carreras e Pásion Vega (a solo e em duo), Avril Lavigne, Shakira, Andres Calamaro, ... e tantos outros (ouçam!), incluindo a portuguesa Cristina Branco.

No alinhamento que fiz para o programa
Banda Sonora, a versão de Cristina Branco, editada no álbum Ulisses, foi a minha escolha. Percebam porquê...

CRISTINA BRANCO



Por la blanda arena que lame el mar
Su pequeña huella no vuelve mas,
Un sendero solo de pena y silencio llego
Hasta el agua profunda,
Un sendero solo de penas mudas llego
Hasta la espuma.

Sabe dios que angustia te acompaño
Que dolores viejos callo tu voz
Para recostarte arrullada en el canto
De las caracolas marinas
La cancion que canta en el fondo oscuro del mar
La caracola.

Te vas alfonsina con tu soledad
Que poemas nuevos fuiste a buscar ...?
Una voz antigua de viento y de sal
Te requiebra el alma y la esta llevando
Y te vas hacia alla como en sueños,
Dormida, alfonsina, vestida de mar ...

Cinco sirenitas te llevaran
Por caminos de algas y de coral
Y fosforecentes caballos marinos haran
Una ronda a tu lado
Y los habitantes del agua van a jugar
Pronto a tu lado.

Bajame la lampara un poco mas
Dejame que duerma nodriza en paz
Y si llama el no le digas que estoy
Dile que alfonsina no vuelve ...
Y si llama el no le digas nunca que estoy,
Di que me he ido ...

Te vas alfonsina con tu soledad
Que poemas nuevos fuiste a buscar ...?
Una voz antigua de viento y de sal
Te requiebra el alma y la esta llevando
Y te vas hacia alla como en sueños,
Dormida, alfonsina, vestida de mar ...

28.5.07

Banda Sonora

Banda Sonora é um programa da autoria de Nuno Infante do Carmo. Passa às 23h no Rádio Clube Português. A convidada de hoje e amanhã, terça-feira, sou eu. Ao Nuno, agradeço o convite e as horas passadas no melhor estúdio do mundo. Vocês, não se esqueçam de sintonizar o RCP ou de ouvir aqui a emissão !