Aphrodite Accrouppie
Aphrodite est saisie au moment de sa toilette, versant probablement de l'eau sur sa nuque, tout en s'appuyant sur son genou gauche. (...)
Le copiste romain s'est inspiré d'une Aphrodite accroupie grecque, aujourd'hui disparue et peut-être en bronze, datée du IIIème siècle avant Jésus-Christ. Elle serait attribuée à Doidalsas de Bithynie d'après une interprétation de la description du portique d'Octavie par Pline l'Ancien (Histoire Naturelle, XXXV, 35).
La petite main conservée sur le dos d'Aphrodite appartenait à un Eros, connu sur d'autres répliques romaines.(...)
Le culte d'Aphrodite (déesse grecque de l'Amour), qui attribue la beauté et l'attirance sexuelle et sera identifiée à Vénus dans la mythologie romaine, vient du Proche-Orient, par Chypre et Cythère. Appelée Anadyoméné (celle qui sort de la mer) et Cypris (la Cypriote) et faisant partie des douze grands Olympiens, elle sera souvent représentée avec un sourire aux lèvres. Les Grecs la représenteront sous la forme d'une déesse sévère et cruelle. Les Romains retiendront davantage l'aspect bienveillant. Lucrèce, dans son exorde au poème "de natura rerum", l'identifie à la force suprême qui donne la vie.
Homère rapporte qu'elle est la fille de Zeus et de Dioné et la femme d'Héphaïstos. Hésiode affirme qu'elle est née de la mer sous la forme d'une femme à Paphos dans l'île de Chypre, ou bien à Cythère. Les organes génitaux de son père Ouranos, tranchés par Cronos, auraient donné leur semence à l'écume (aphros). Des fleurs seraient apparues sous ses pieds lors de sa sortie de l'eau avant quelle ne soit accueillie par Eros (Cupidon).
Son mariage avec Héphaïstos n'empêchera pas la déesse qui symbolisait la sexualité de connaître de nombreuses aventures. (...)
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